Salle d'accueil des postulants à la chancellerie

Un long moment de gêne s'installe, elle n'a pas mon cadeau. Un instant j'hésite entre le drame, le scandale ou le silence, mais elle me dit quelque chose d'intéressant. Elle veut devenir ambassadrice et soudain la conversation me revient: un cadeau et une amie. Voilà ce que je devais recevoir, ça devait être l'amie.

Ah... Bien bien! Eleanna m'a parlé de vous, effectivement. Bella Baldéras de Villaréal, évidemment. Et c'est Maxine qui apportera le cadeau.

Je suis rassurée, rien n'est perdu pour l'animal que je dois recevoir.

Quelles régions vous intéressent? Avez-vous des facilités de contact dans certains coins?

Bien sûr, je ne vais pas la harceler de questions, c'est l'amie d'Eleanna. Et bien sûr, vous vous en doutez, je garde un oeil sur mon parrain (ce qui me donne un strabisme très charmant). Voilà qu'il part dans ses récits de vie, vais-je sortir vivante de cette conversation? A la dixième génération de parrain/filleul (mon impatience me donne l'impression de vivre une conférence de deux heures), j'affiche un sourire mi-sincère mi-figé.

Ah... C'est bien. Le monde est petit oui. C'est parfait!

Tellement parfait que je demande à un garde de l'accompagner jusqu'à son nouveau bureau.

Je vous fais parvenir votre lettre de créance dès que possible, lorsque j'en aurais fini avec les deux dames ici présentes.

Mais ne t'inquiète pas Parrain, je ne vais pas les tuer.

[Aux portes du domaine de Mercurol]

Le cavalier fit ralentir sa monture et mit pied en terre. Il avait longuement réfléchis et avait finalement décider de tenter sa chance. Le jeune de Courcy remontant sa cape sur ses épaules s'approcha du poste de guet. Eh oui... décidément le barbu ne concevait pas le fait de ne rien faire... se sentir inutile... les grandes marches dans les rues de Valence était certe agréable, mais cella ne le satisfaisait plus.
Arrivez à la hauteur du garde il l'interpella...

Bien le bonjour, je suis messer Charles Rodrigue de Courcy et j'aimerai obtenir audience au prêt de vostre Chancelière.
Il me ferait grand plaisir de lui proposer mes services pour la grandeur de la diplomatie Dauphinoise. Pourriez-vous m'annoncez je vous prie?

Le grand brun était quelque peu stresser mais n'en laissait rien paraître. Attendant tranquillement de voir si sa requête serait reçut...

Comme je passe par là, j'en profite pour mettre fin à l'interminable attente de la Comtesse. Au départ je m'étais amusée à tester sa patience parce que mon frère m'avait dit qu'elle était du genre à camper des mois pour obtenir ce qu'elle voulait. Et puis il faut bien avouer que j'ai fini par l'oublier. Mais me voilà enfin!

Vous voici ambassadrice! Bonne chance pour votre charge qui commence dès à présent.

Citation :

Au peuple du Lyonnais-Dauphiné et à tous ceux qui ci-présent liront,
De Maryane de Brocéliande, Chancelière du Lyonnais-Dauphiné agissant au nom de Sa Grâce Arwel Chanvigny, Duchesse du Lyonnais-Dauphiné,

Salut et paix !ra toujours plu

Qu'il soit su que Son Excellence LedZeppelin de Villaréal est désignée à la charge d’Ambassadrice du Lyonnais-Dauphiné. Elle aura soin de nous représenter auprès des provinces de Franche-Comté, de Savoie et de Lorraine en toute circonstance.

Portons ce fait à la connaissance de tous, que nul ne s'avise de la contester ou de lui porter injure ou atteinte dans l'exercice de ses fonctions.

Faict au Domaine ambassadorial de Mercurol, le dix-neuvième jour du mois de janvier de l’an de grâce MCDLXI.

Pour le Lyonnais-Dauphiné,
Maryane de Brocéliande.

Oh mais que vois-je? Un homme qui attend là aussi, autant démuni que la Comtesse face à l'absence d'âme qui vive. Heureusement pour Mercurol, s'il vient en candidat c'est toujours un potentiel supplémentaire pour animer les lieux. Il faudra vraiment que j'augmente le nombre de gardes et de serviteurs avant de partir, ça fera toujours plus vivant.

Bonjour, je suis Maryane de Brocéliande, Chancelière du Lyonnais-Dauphiné. Quel sujet vous amène?

Une envie de faire du poney ou des gauffres peut-être, sait-on jamais.

Prendre racine... ces dans cette ligne très vague de penser que le de Courcy c'était assoupit, sur un petit banc tout prêt du poste de garde. Mais bon, la patience n'était t-elle pas une vertu après tout? Bref, ces la voix d'une femme qui vint le sortir de sa torpeur, ce sont les mots ''Chancelière'', ''Dauphiné'' et ''sujet'' qui lui fît ouvrir un oeil. Oui oui cella n'était pas un rêve... Voila qu'une de dame se tenait devant lui et le regardait.

Quelque peu gêner de par le fait qu'il s'était assoupis, Rodrigue se redressa, replaçant une mèche lui tombant sur le front ainsi que sa barbe et se leva pour être à la hauteur de son interlocutrice.

Ah le bonjour excellence, vous me voyez fort ravie de faire vostre connaissance!
Je me présente, Charles Rodrigue de Courcy.

Petite pause, inclinaison de tête et tout et tout avant de reprendre...

Pour faire court, car je sais que vostre horaire doit être fort chargé. J'aimerais me joindre à vostre équipe ambassadorial.

Un large sourire apparut sur le visage du grand brun.

Il éclata de rire en l'entendant évoquer son altercation avec la Duchesse Régnante

Oui j'ai entendu parler de ça aussi. Il lui fît un clin d'oeil.

Vous avez déjà entendu parler de moi ? Ah ! Et dites moi en quoi ? Je suis curieux de nature...

Il sourit

Vous voulez des rafraîchissements ?

La voix du cardinal fît faire volte-face au barbu, maintenant face à son nouvel interlocuteur il l'écouta avant se s’éclaircir la voix et de répondre.

Le bonjour éminence.

Rodrigue s'inclina avant de poursuivre.

Vous me voyez fort chagriné par l'indisposition de son excellence et souhaite lui transmettre mes voeux de rétablissement.
Il marqua une petite pause.

Votre éminence, il y a en effet une province ou, je doit l'admettre, aimerait bien officier si jamais ma candidature est retenu. Il s'agit de la Normandie. Étant moi même normand de naissance, j'aurais de la facilité à y travailler connaissant déja us et coutume normande. D'autre part, je parle le françois et l'anglois couramment donc si cella peut vous êtres utile, je serais honoré de le mettre au service de vos excellences.

May avait envie de s'investir un peu plus pour son Duché et elle avait entendue entre les branches que ce même Duché était à la recherche de volontaire pour combler les postes vacant. Elle en avait parler longuement avec sa bonne amie et avait décider de postuler pour le poste d'ambassadeur.Elle se présenta au bureau pour offrir ses services..
Elle regardait son interlocuteur dans les yeux et se présenta.

Bonjour, je suis Maycka Baccard je viens afin de postuler pour le poste d'ambassadeur,le poste est-il toujours disponible?

Elle le regardait attendant sa réponse

La personne présente au bureau avait fait prévenir le chancelier. C'est lui qui était en charge du recrutement et nul doute que là il allait rappliquer fissa. Les postulants étaient chose rare en ce moment.

Arrivant avec son fidèle petit paquet de nougats sous le bras, il sourit puis vint à la rencontre de la jeune dame.

Bonjour à vous dame, l'on m'a prévenu de vostre arrivée, je me présente je suis Diboan Dagincourt, Chancelier du Lyonnais-Dauphiné. Je suis ravie de vous voir icelieu. Pour tous vous dire LE poste n'est pas disponible, c'est plus DES postes qui sont disponibles.

Leger sourire vers la dame avant de poursuivre

Je propose que nous allions discuter dans un endroit un peu plus calme et discret. Pour cela, je vous propose de me suivre jusqu'au salon Alynerion

La regardant à nouveau il précisa.

Alynerion, du nom d'un illustre ancien Chambellan du Lyonnais Dauphiné. Une homme droit, honnête et d'un compétence hors du commun d'ailleurs.

Oui, il était radoteur parfois le chancelier, il ne pouvait s'empecher de raconter de vieilles anecdotes historiques, il n'empche qu'il aavait toujours particulièrement affectionné Alynerion, c'était surement la raison de ce choix.